3 Juin 2021

EntrySat

Étude de la rentrée atmosphérique
PartenairesISAE-SupAero – Centre Spatial Universitaire de Toulouse
Date de lancement et base de Lancement17 avril 2019 vers l’ISS depuis Wallops
Mise en orbite3 juillet 2019 depuis l’ISS
Orbite400 km
Durée de vieEnviron 12 mois

EntrySat est le premier CubeSat dédié à l’étude de la rentrée atmosphérique des débris orbitaux. L’ISAE-SUPAERO l’a conçu avec le soutien de Nanolab Academy et en collaboration avec l’ONERA. La maîtrise de l’évolution des débris orbitaux est de plus en plus prégnante car ces derniers représenteront à terme une réelle menace pour les activités spatiales. Il convient d’approfondir les connaissances existantes sur le processus de destruction d'un satellite lors de son retour dans l’atmosphère.

C’est précisément pour répondre à cette problématique qu’une équipe de chercheurs de l’ISAE-SUPAERO, soutenue par l’ONERA et le CNES, a conçu EntrySat. Ce dernier devait étudier la rentrée des débris orbitaux en se basant sur ses capteurs de position, de pression, de température et de flux de chaleur. En plus de cette mission principale, EntrySat devait effectuer également diverses expériences technologiques de communication avec le sol et de mesures des caractéristiques de l’atmosphère.

EntrySat a impliqué tous les départements de l’ISAE-SUPAERO, dont le département Mécanique des Structures et Matériaux qui a fourni les installations de test pour le CubeSat. Il a aussi bénéficié du support d’expertise et de test du CNES.

EntrySat est le 4ème CubeSat du programme Nanolab Academy, et fait partie des 10 démonstrateurs en orbite du projet QB50. C’est aussi le premier CubeSat français de format 3U (10 cm x 10 cm x 30 cm) à être réalisé dans le cadre d’un projet étudiant. Depuis le début du projet en 2014 et durant ses différentes phases, plus de 90 étudiants ont participé au développement d’EntrySat, en collaboration avec des équipes de chercheurs.

EntrySat était suivi et contrôlé depuis Toulouse par la station sol de l’ISAE-SUPAERO mais la liaison avec le satellite a été perdue une dizaine de jours après son déploiement. Il devait être opéré par le centre de contrôle situé au sein du Centre Spatial Universitaire Toulousain (CSUT), jusqu’à sa réentrée prévue environ un an après son injection en orbite. Juste avant la rentrée atmosphérique d’EntrySat, les mesures des différents capteurs devaient être transférées à la constellation Iridium puis retransférées au Centre Spatial Universitaire de Toulouse pour traitement par les scientifiques.

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Le CubeSat 3U EntrySat avant son départ pour les Etats-Unis et son lancement. Crédits CNES

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Une partie des étudiants qui sont intervenus sur le projet EntrySat. Crédits ISAE-SupAero

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Centre de contrôle du CSUT (Centre Spatial Universitaire de Toulouse). Crédits ISAE-SupAero